mâles et foufounes séparés ce WE suite

Alors que je reste sur ma faim avec "les mâles" de la veille (mots repris de U), j'attaque la soirée foufounes (là c'est Camille qui parle) avec notre exceptionnelle camarade à tous, j'ai nommé :

ZINE ; (c'est google qui le dit !)

NAN pas ça !!!!!

ZINEFOREVER ; VOILA !

Mais en attendant la belle, je suis arrivée avec les mêmes images de la veille... C'est à dire personne, chaise en plastique, salle froide, mamie .... GRAVE ERREUR !!!

A l'exception de mamie qui m'a reconnue à ma plus grande joie d'ailleurs, le reste était imprévisible. Rien moins que 1000 personnes supplémentaires sorties de nulle part, pas une trace de siège plastique, et une salle à la chaleur caniculaire. Moi qui avais pris ma petite laine et qui avais prévenue Zine de faire de même, j'étais bien conne... Quelque peu déconvenue et paniquée j'ai laissé Zine (encore sur la route) prendre son ticket à la caisse (en précisant qu'elle ressemblait à Patty Smith SIC) pour me presser à rentrée dans la salle et trouver où nous installer. Pas de bol, on prend les mêmes et on recommence, c'est à dire la partie supérieure de la salle avec les fauteuils moelleux, était remplie à gaver de monde avec un gorille qui annoncait toutes les 10 MIN "y a plus de places, t'es sûr Guy ?... Y plus de places libres!"

Donc me voila de nouveau dans l'arêne, et pendant l'attente de retrouver Zine j'ai eu l'agréable compagnie de 3 collègiennes (je vous laisse deviner leur âge !). Les feux de L'Amour sont bien pâles comparé à leur vie !!! D'ailleurs Julie est une vraie conne et c'est pour ça qu'elles se sont cassées plus loin pour ne pas la voir ! Enfin Zine se pointe, elle a la dalle donc direction le bar pour un repas copieux d'une barre de céréales et d'une boisson, couvé par le regard taquin du bénévole du bar. Puis retour au fourneau, où nous constatons l'une et l'autre que si nous devons passé la soirée dedout autant que ce soit à la fin de la soirée. Aussi nous sommes parties nous asseoir dans un coin, et pendant que Daphné nous contait fleurette, on a fait un truc vraiment pas bien du tout. Mais alors pas bien du tout, du tout !!!! On a discuté comme 2 filles qui se sont pas vues depuis 3 semaines et Daphné nous est passé sous le nez.

A l'entracte, prenant son courage à deux mains avec son manteau et son sac à main, Zine m'attire vers le milieu de la salle pour que nous soyons mieux placé quand Pauline Croze viendra. J'ai évité le géant de peu, et je me suis tout de même tapé l'essui glace 2 le retour mais cette fois ci ce n'était pas un élu (hé, hé, hé !)... Alors pendant le spectacle de la dame, j'ai signalé 2/3 fois ma présence au mec qui est resté bien sage ensuite. (J'avoue ne pas être à prendre avec des pincettes en ce moment, et j'ai décelé dans le regard de Zine de la gène quand je devais paraitre trop directe ou trop brusque.J'suis désolée Mam'selle mais c'est plus fort que moi !). Mais revenons à nos moutons, et celui dont je parle s'appelle PAuline. Je ne sais pas si c'est l'image de M. Tété qui a fait travailler mon subconscient mais une fois devant la fragile dame, j'ai du porter mon regard 3/4 fois sur son visage telllement j'observais ses mains... C'est léger, gracile, fragile et fluet. Zine a fait une réflexion dans ce sens qui m'a rassuré sur mon attitude. J'ai apprécié au point d'en oublier mon mal de dos qui s'est manifesté aussitôt la fin venue.

Pour attendre Camille avec Zine, nous sommes de nouveau tombé d'accord (une équipe qui gagne moua j'vous l'dis !) pour nous asseoir mais sans perdre nos places. Zine chaussée de ses bottes de la mort, commencait à fléchir et moi c'est mon sac qui me fesait plier... Malheureusement, on s'est relevé trop tôt, car la préparation de la scène de Camille a mis que 45 min à se mettre en place, et avant même qu'elle n'entre en scène j'avais encore les genoux qui pliaient. S'ajoute à cela une musique de castafiore du dimanche sous sa douche , tournant en boucle pendant l'entracte... Je ne m'étonnais pas que les gens commencaient à s'impatienter sévère. Pis enfin !

Madame s'est pointée, du haut de son 1M68 tout de blanc vétue... Plus d'une heure de bonheur partagée avec mes camarades de sudation (les épreuves rapprochent, c'est bien connu !). S'ajoute à cela Kéké sur mon portable, qui n'a pas perdu une miette du show. C'est sûr j'irais encore et encore la voir dès que possible et je la conseille à tous.

Zine s'en est retournée et je suis rentrée chez moi cassée en deux.

Putain c'est dur de vieillir si jeune !

mâles et foufounes séparés ce WE

Ainsi fut mon WE.

Vendredi soir, légère excitation réveillée par la perspective d'une soirée peu chargée mais agréable..

19h15, chercher la fille (13 ans) de mon amie pour une mission des plus exemplaires et périeuses ;

LE BON GOUT VU PAR NOUNOUZ, C'EST QUOI ?

20h00, arrivée sur les lieux de notre spectacle, une bourgade (petite ville serait plus juste) comme on en fait tant chez nous en Vendée...son petit nom courant est Fontenay le Compte (ouais ça en jète comme ça et d'ailleurs y a pleins de jolies choses à y voir mais bon, elles sont bien cachées). La salle au nom fort peu original "LA GARE" est heureusement neuve.

Question ; pourquoi alors que ça commence dans 30 min y a personne ?

Réponse ; Parce qu'effectivement y a personne, ou plutôt nous sommes à peine 100.

Question ; Je me suis trompée de jours ?

Réponse ; Nan, la nana qui me prend mon ticket n'a pas l'air surpris.

Kathleen (rappel 13 ans) ; Heu, c'est quoi qu'on voit déjà ? Y a des gens bizarres...

Moua ; On va écouter des chanteurs français pas connus par les spectateurs de la Star Ac, alors c'est normal si les noms et les têtes des mecs sur les affiches te disent que dalle ! Et les gens bizarres sont des élus de la région, des petits vieux, des parents et le grand truc avec une touffe de cheveux suspecte est un être vivant quoique tu en penses...

Kathleen (toujours 13 ans) ; Mais on va où ?

Moua ; On va dans la salle voir si d'autres gens bizarres y sont. Puis on s'étale par terre avec eux, on fume des tatares pour qu'au retour ta mère me tue. Ca te va ?

Kathleen (vous savez) ; Mmmmhhh....

Et nous voila dans la salle où nous nous trouvons en face de 5 rangées de 10 chaises en plastique

au milieu de rien... Il y a bien sur la scène des instruments, mais derrière moi je vois une multitude de canapés dans la seconde partie de la salle. Cette partie surélevée de bien 2M50 est visiblement condamnée puisque personne n'est dedans.

Kathleen (n'a pas changé) ; Ouais cool regarde y reste des chaises libres, tu viens ?Dépèche !

Et me voila encore avec mes réflexions embarquée par un bras impatient sur une chaise de M... Le temps fait son oeuvre et enfin vient le premier des "chanteurs a texte français". Il s'appelle MAEL, il m'est inconnu au bataillon. Première impression, j'accroche pas. Bah, j'ai l'esprit qui vague ailleurs, et je ne suis pas droite parce qu'un des élus s'est mis devant moi et prend un malin plaisir à faire l'essui glace... 45min plus tard, Monsieur MAEL fini son show. Ma benjamine me dit l'avoir trouvé tranquille. Pendant la préparation du matériel de U, elle m'a posée des questions sur les "pourquoi lui y fait ça et ça c'est quoi et pis c'est quand la fin, et tu connais Raphael ?". Tentant de faire de mon mieux, j'ai pas compris U est venu, et alors que j'avais prévue K. du coté légèrement défait du bonhomme, elle a commencé à faire des réflexions "très vocalement claires"

"Il est gogol celui là !"

"Oh non t'as entendu ? Y dit n'importe quoi !!"

"Ben , il est pas bien !!!"

"C'est quoi cette touche !"...

Moua ; Bon alors là tu dois pas t'en rendre compte mais depuis 30 min tout le monde t'entend, si tu veux pas te faire lyncher, mumure !

Et bien pendant tout le reste du spectacle de U elle n'a plus bronchée, et moi je dois dire que je suis restée assez indécise... Il est drôle, la mise en scène est interéssante, les paroles sont cocasses, il a le brin de folie mais sans plus. Il a eu le mérite de me faire bouger et comme assis j'étais a l'entracte, j'ai demandé à mamie à coté de nous de garder les manteaux et on est partie se dégourdir.

Au retour, soit 10 min plus tard, mamie s'étant investie complétement dans sa mission s'est vue le droit de faire causette avec nous et même se voir offrir des chewing gum. Un grand moment, quand enfin MATHIEU BOOGAERT est venu.

J'ai une affection particulière pour ce mec, je le vois comme un cousin, un mec de ma famille quand je l'écoute. Les paroles, les airs que je trouve très accrocheurs, la voix, je sais pas mais j'aime beaucoup... En même temps, je n'ai pour autant aucun album de lui, c'est Kéké (ma meilleure amie) qui me les refile quand je les veux... J'ai mûri avec ses chansons surtout celles parlant d'amour....Et il en a fait une tralée. Bref, là j'étais en attente de cet état esprit mais

KAthleen (13 ans quelques mois et quelques heures) en a décidé autrement. Elle m'a gentillement refait la speakerine. Alors que je sais qu'il est important de laisser parler les enfants et que je me rappellais ce détail important, elle me décrivait toute la scène comme si j'étais devenue Ray Charles ou encore Stevie Wonder...

Et elle a mis l'accent sur détail qui nous a bien fait marrer mamie et moua. C'est bizarre, mais Mathieu B a une facheuse tendance à bouger du cul et se dodeliner pendant et entre ses chansons. C'est pas raccord avec la musique, ni avec les rythmes, ni avec les paroles...

Sur la route du retour je l'entend me dire qu'elle a préféré le premier des artistes qui est passé cette soirée, U est un fou bon pour à faire peur, et Mathieu devrait aller voir son médecin... Et le lendemain je me farcisais LA soirée Filles avec Zine... Une nouvelle épreuve, mais je là raconterais demain..

Une impression de déjà vu !

première impression de la première personne que j'ai croisé et que je ne citerai pas: ca te va bien, on dirait une mama afriquaine...no comment

(toutes ressemblances avec autrui sont purement volontaires...)

I'm funkyyyyyy !

Et si j'en avais révé, je n'aurais pas imaginé mieux... Ahhhh les amis, dans les soirées à marquer d'une pierre blanche, je mettrais Samedi soir dernier dans mes délires les plus fous....

Oui, nounouz a le temps d'une nuit réussit l'impossible, j'ai été projeté dans les soirées DISCO FUNK avec 200 adeptes(voir plus) du grand délire. Tous nous étions déguisés, tous nous avions le sourire, tous nous nous sommes défoulés. Et tout ça sans violence, beuglage, prises de têtes, coup de boule, kung fu fight... nan rien de tout ça ! Et surtout pas de lourds poivreaux, de chieuses histériques ou d'apprentis moines shaolin bref mon bonheur a atteind son paroxysme.

Ambiance de rêve, quand rentrant dans la salle, je dois l'avouer mon sentiment majeur était "qu'est ce que tu fou dans ce coin paumé, et t'en as pas trop fait avec ton costume !!!, t'as bien l'air con mais c'est le but non ? Et pis y a surement personne dans cette salle !! Et on se les pèle sévère !!!!". MAis à l'approche de l'entrée j'ai purement alluciné, ils étaient tous comme moi !!!!
J'ai pas mis 30 secondes avant d'avoir la banane sur la face et je ne l'ai plus décrochée pendant les 6 heures qui ont suivi. Un monde parallèle où que des vrais gentilles personnes qui ne se prennent pas au sérieux....

Et puis la musique, car je ne suis peut être pas de la génération Funk Disco, mais dès que j'ai entendu Rose ROYCE et George CLINTON, j'ai de suite accroché pour ne plus m'en défaire. Je dois le dire à moi toute seule je fais le jukebox, et cela n'a pas manqué samedi... combiné avec la dancemachine, j'ai tout de même tenu le coup.

Je me suis marrée des fringues d'époque que mes compaires ont dégotées. Je me suis fendue la poire en déconnant avec une nana au vestiaire et sa paire de pompes imméttable, où encore en voyant une nénette avec la même jupe dorée que je portais quand j'avais 10 ans pour un gala de danse (non pas de détails supp).
Je me suis lachée car trop contente d'être plus ou moins reconnaissable, j'ai pu évacuer mon stress actuel. Comme il est confortable d'être déguisée pour mieux être soit même... Bizarre.

Je me souviendrais aussi de cette soirée car en rentrant chez moi bien plus tard, j'ai du filer mes papiers au gendarme d'un bourg plus loin qui était mort de rire, et à qui j'ai demandé si je devais enlever ma perruque pour la vérification des papiers.

Destinée, on était tous les 2...

Et pis à bien y refléchir, il fallait bien que ça me tombe dessus...

A l'époque où mes déplacements étaient associés systématiquement aux 2 roues, j'ai eu droit à histoires plus ou moins semblables...

Première ;

Décor : Beau, chaud, partant nonchalamment au boulot sur mon "magifique scooter" et la visère ouverte.

Action : Je respire la nature et m'émerveille de la vie, quand me fonce dessus un c.........d de bourdon/frolon qui vient se coller avec la vitesse contre la visière et mon tympan...

Décor : A j'oubliais je suis en descente assez rude, et le virage se compose d'un pont. En clair, si je vais tout droit je vole et je me plante dans le ruisseau...

Action : Je sers mes mains sur les poignées, je commence à flipper puisque la chose commence à se remettre de son choc et bourdonne au creux de mon oreille.... Pourvu qu'il/elle ne me pique pas ! Et on peut en créver ?(expression de grand mère) Et si elle pique, est ce que je vais faire une hémorragie ?!...

Décor : Arrivée dans un endroit propice aux arrets. Je m'exécute.

Action : J'ai fini par enlever le casque que j'ai balancé à 3 mêtres et je me suis griffée la tronche avec les gants...

Décor : Ah oui j'ai pas fait attention tout de suite mais je m'étais arrétée devant mon boulot et le directeur me regardait de son bureau.... No comment


Deuxième ;

Décor : perdue en pleine campagne vendéenne, du coté de chez neuneu en particulier, on est à la tombée de la nuit, il fait assez frais et il a plu toute la journée. On appelle le coin la suisse vendéenne parce que rien n'est droit et tout est vallonné (même les gens!). J'ai la visière fermée et je rentre crevée de mon boulot.

Action : Je recois dans la poitrine (plus précisément le sein droit) l'équivalent d'un bon coup de poing... J'suis sous le choc, je me demande si je n'ai pas rêvé puisque je dors à moitié. En même temps, j'ai l'impression d'avoir mon coté droit plus lourd que le gauche...

Décor : Je finis par regarder mais une difficulté de taille s'est imposée, comment voir quand tu as un casque intégral qui t'empèche de tout voir et qu'en plus la route est tout sauf droite?...

Action : Après plusieurs essais, j'ai fini pas VOIR ce que j'avais.... Rien moins qu'une chauve-souris qui essayait désespérement de s'accrocher à mon coupe-vent et qui doucement mais surement remontait de plus en plus sur mon épaule, complètement abrutie qu'elle était de m'avoir rencontré... Oui, biensur une chauve souris ce n'est pas méchant, JE LE SAIS, mais comme toujours pourquoi faut il que ça me tombe dessus !!!! Mais alors là, je vous avoue que j'ai continué ma route avec elle contre moi, en fait je me suis mise à rêver d'être Batwoman quelques temps... Et puis arrivée à un Stop, je l'ai gentillement largué. Faut pas déconner tout de même, elle m'aurait bouffé à un moment, j'suis sure!!!

Voilaaaaaaaa

La taille c'est important !!!

Avec tout ça, j’ai fêté l’anniv à Zine (merci de l’invite !) et puis je suis de nouveau repartie pour Niort, et là c’est le drame ! Je prends ma voiture il fait tard, il fait nuit. J’ai même collé le chauffage parce qu’il pleut et qu’il fait froid…Enfin je suis sur l’autoroute doublant un camion, quand je vois défiler devant mon par brise une « araignée monstrueuse » de la taille de mon poing. Panique à bord, question comment la tuer, elle est énorme, et je n’ai rien sous la main… merde elle remonte pour aller sur le toit (Arghh, elle va me sauter dessus !!! et elle est vachement grosse et dégeulasse !!!!). Ah je vois une aire de repos dans 300 m, je vais pas me gêner, je m’arrête pour lui dépouiller sa sale tête immonde (en même temps les aires d’autoroutes la nuit quand tu es une nana seule c’est pas le pied, encore plus quand l’aire en question est peu voire pas éclairée !! Courage nounouz c’est elle ou toi ! Et c’est ni le jour ni le moment de se faire des frayeurs !!!) Je m’arrête donc sous un réverbère pour faire face a l’ennemi. La s……… elle est planquée sous le retro intérieur…vite dans le coffre trouver mon journal je l’ai pas lu mais on s’en fou car en plus il pleut vraiment bien !!!!
Elle se déplace à vitesse grand V, elle me fonce dessus, cette manie m’exaspère…. Elle finit sa route sur le rebord de la porte du conducteur, et encore incapable de l’écraser j’opte pour la méthode que je pense radicale « fermer la porte de toutes mes forces ».

Résultat :
Araignée monstrueusement horrible et géante : 1 Nounouz : 0.

Ca calme !

Re-belote, me voilà repartie à la recherche de cette horreur avec l’intime conviction que maintenant elle m’en veut et ça va saigner pour ma pomme. Mais en regardant l’heure, et l’état de mon manteau trempé je me suis dis " t’as encore 40 km à faire, soit tu te la fais dans les 60 secondes qui suivent, soit tu rentres dans cette caisse de M….. et tu penses qu’à ta route".


... 60 secondes plus tard, me voilà dans ma voiture le cul posé sur le journal car je n’ai pas réussi à retrouver l’horreur. J’ai collé mes mains sur le volant pour ne plus les détacher, ne toucher à rien sauf la lumière dans la voiture quand je devais changer de vitesse (non mais il manquait plus que je l’empoigne en rétrogradant !!). Les 40 km restant furent aussi longs que le temps est passé vite (paradoxe, j’ai rien vu de la route mais j’ai eu l’impression d’y être depuis 3 heures..). Bref, arrivée à la maison, mon plan était de sortir comme une folle de ma voiture pour me dépouiller de mon manteau (elle est peut être dessus) d’ouvrir mon hall d’entrée et de sortir au compte-gouttes mes affaires après inspection les mettre au milieu du couloir. De monter direct chercher dans l’appart, le reste d’insecticide que j’avais et le vider dans ma voiture.


C’est d’ailleurs ce que j’ai fait, tout était calculé sauf le regard de mes voisins (donc le petit vieux) qui par dessus leurs fenêtres se demandaient encore ; « qu’est qu’elle fait celle là ?!?! Elle a vraiment un gros problème !!»
Enfin, les affaires sont rentrés dans l’appart au beau milieu du salon et soigneusement entouré de chaussures pour le « au cas où ! ». Elle n’est jamais sortie, elle est donc toujours dans la voiture, elle a fait le chemin du retour Niort-ici en plein jour avec moi, mais à eu la délicate attention de ne pas se montrer….

Cela fait 5 jours, elle est régulièrement bombardée d’insecticides mais après renseignements je découvre que la bombe utilisée à peu de chance de fonctionner sur le mastodonte qu’elle est… Après "les chasseurs se plantent entre eux", voici "Nounouz immobilisée par une araignée géante qui squate sa caisse"…



Toutes suggestions du genre « t’as qu’à la cramer ta voiture, c’est dans l’air du temps et puis fini les ennuis ! » ne seront pas reçues…

En immersion du coté obscur...

Alors que j’ai décidé de changer toute ma vie incluant mes instants de bloggeuse, je me rend compte que ce n’est pas forcément la solution de se tairer dans un silence pour tout et rien.
Oui la mauvaise nouvelle est dure à encaisser, voir quasi insurmontable (du moins pour l’instant…), oui la vie n’est pas programmable, oui, je suis une couillonne mais qui maintenant à décidé de se soigner…(merci pour les mess)

Bref, ma nouvelle politique intérieure consiste à ne plus prévoir ma destinée, mais carrément en changer les plans. Aussi, pour la première fois de ma vie, j’ai postulé pour un boulot que je considère « sportif » mais pas physiquement, c’est plus horrible, c’est moralement.

Je m’explique, la semaine dernière, encore sous le choc j’ai proposé ma candidature pour un poste « anti nounouz » appelé plus couramment responsable de magasin (pour pouffes). Voilà, parce que je me sens bien conne, je décide de m’immerger dans ce monde de nanas soporifiques et superficielles… Et bien devinez, après avoir envoyé une lettre de motiv ‘qui déchire’, j’ai été demandé pour un entretien, qui s’est déroulé comme jamais…. Mais qu’est ce qui vous pousse dans cette voie ? Et quels sont vos atouts pour ce travail ? Avez vous un défaut ? Pensez vous que notre entreprise est leader sur le marché des vêtements féminin pour jeunes femmes de classe moyenne ? … J’avoue avoir répondu que des conneries, du genre ?

Ben ;
« certes je ne fais pas la taille des vêtements en magasin, mais on aura l’assurance que les stocks resteront bons grâce à ça » accompagné d'un rire gras comme je sais si bien les faire..., ou encore

« la mode c’est ma passion, j’adore les fringues… être à la pointe de la mode est de nos jours un détail indispensable à l’épanouissement des individus, surtout des jeunes filles… »

« être au service d’une entreprise reconnue, offrant une large gamme de vêtements permettant de répondre aux exigences des clientes…. Procurer joie et combiner passion avec service professionnel… bla, bla, bla »

J’ai été pitoyable mais figurez vous, cela m’a fait du bien… c’est bizarre !!!! Quoique me rappeler la tête du mec justifie cet état euphorique.