un choix

J'ai fait un choix. En m'entendant dire que je n'étais plus en ligne sur le marché du travail j'ai voulu tracer ma route... Seul le travail de saisonnier m'était possible pour faire comprendre que je n'étais pas une "molassonne chomeuse" qui s'en contente. Et pour ne pas perdre ma tête et mon coeur dans cette saison d'été j'ai longuement pesé les pours et les contres, des annonces qui étaient proposées. Et c'est sans hazard que j'ai choisi mon job d'été et l'endroit où il se trouve !

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Vendeuse, parce que légèrement coupée du monde je me suis dis que voir des gens ne me feraient pas de mal ! Une sorte de stage pour renouvellement de contact intensif!

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L'endroit, parce qu'à y réfléchir certains lieux de la côte ne sont pas bons à voir et encore moins à y travailler ! Je m'explique sans citer de noms, plusieurs "villes-âges" sont fréquentés d'individus peu fins, et en grande quantité ! Et les patrons sont pas mieux.

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Mon endroit est celui de mes vacances. Et c'est avec ce parfum d'été que je me baigne tous les jours quand je pars au boulot. Mon endroit est exactement à 3 Km mais qu'importe je m'y sens bien. Je connais les lieux mieux que les autres, ceux qui se perdent ici ne sont généralement pas décus. Et puis les estivants ne sont pas en masse, comme dit plus haut. Il sent bon mes vacances et pour le préserver je me restreins à quelques obligations. Par exemple ne pas aller sur la plage quand il ne fait pas beau/chaud. Ne pas y aller quand je suis grognon. Ne pas y aller si il y a trop de monde. C'est le seul moyen que je me suis trouvée pour ne pas étouffer mon "paradis d'été". Car c'est bien un crainte qui m'angoisse. Revenir ici dans 2/5 ans et ne plus profiter de l'endroit car mes sentiments négatifs de cette saison 2006 ressurgiront.

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Aussi quand MAnu Di BAngo m'a proposé d'aller à la plage cet après midi, je n'ai pas hésité !! Puisque la semaine dernière trop nerveuse je ne suis pas venue voir "ma mer", aujourd'hui je me suis gorgée de soleil, de sable et de décors parfaits ! J'ai respiré mon été.

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Mais une fois sur les lieux je me suis apercue d'une chose, malheureusement mon "ville-âge" ne sera plus comme avant puisque c'est là où je travaille maintenant!!! Et l'idée de s'offrir une glace ou un verre s'est envolée. C'est un peu comme se faire tous les ans Disneyland et un jour y bosser 4 mois... On ne veut plus y revenir, les choses sont percues d'une autre manière... Un désenchantement.